Mécénat 2025 : le château de Roquefixade (Ariège)

Dans le cadre de l’extension du périmètre Unesco du château cathare de Montségur, nous avons travaillé aux côtés de la commune de Roquefixade, où se trouve également un superbe château perché, et du Groupe de Recherches Archéologiques de Montségur et de ses environs dans le cadre d’une convention de #mécénat de compétences.

La commune a ainsi pu bénéficier d’un important travail de transcription et de traduction de documents anciens concernant la garnison de Roquefixade et les actions à l’encontre des Cathares de ce secteur. Une occasion d’en apprendre davantage sur l’histoire des lieux, de la valoriser dans le dossier UNESCO… et, pour nous, de se faire plaisir avec un dossier passionnant.

Nous réalisons régulièrement des conventions de mécénat avec des associations, afin d’assurer une diffusion de la recherche et des savoirs historiques et archéologiques la plus large possible.

👷Nos conditions :

-un sujet historique ou archéologique passionnant ;

-un sujet qui s’inscrit dans une démarche à l’échelle locale ;

-l’action de mécénat ne doit pas dépasser 2000 €.

👉Vous êtes une association ? Vous avez un sujet à traiter ? Vous pensez remplir ces conditions ? Contactez-nous ! Les candidatures pour l’action de mécénat 2026 sont ouvertes.

#histoire #archeologie #patrimoine #paléographie

[Photographie : le château e Roquefixade, Ariège ; Licence Wiki Média Commons]

La paléographie latine : une compétence incontournable

À cela s’ajoute également la nécessité de pouvoir déchiffrer les écritures anciennes : c’est ce que l’on appelle la paléographie.

L’utilisation de la machine à écrire, puis de l’ordinateur, nous a fait oublié qu’autrefois c’était à la plume qu’étaient écrits la plupart des documents. Outre les spécificités de l’écriture de chaque scribe (le ductus), un grand nombre d’abréviations a été mis en place pour que les rédacteurs puissent gagner du temps (et s’épargner au passage de trop vives douleurs au bras et à l’épaule !).

La rédaction de manuscrits en latin amène ainsi des abréviations qui diffèrent de celles de l’ancien français. Les reconnaître n’est pas chose aisée et requiert une bonne maîtrise de la langue latine. Et c’est sans compter sur les erreurs que commettent régulièrement les scribes eux-mêmes, plus ou moins habiles en latin.